Jour 1 - jeudi 16 juin :

A l'aéroport de Roissy, l'enregistrement de nos bagages se fait dans la file Lufthansa First-Class. L'hôtesse savait à qui elle avait affaire. ;o) 
Olivier réussit une belle performance : partir avec 2 filles et avoir la valise la plus lourde !!!
Bon, ok il n'a que 400g de plus que moi (12,8 Kg) mais tout de même. C'est sûrement parce que cette fois-ci, il n'a pas oublié tous ses slips. ;oD
Comme d'habitude, Raphaële gagne le trophée du sac le plus léger avec 9,4 Kg.

Lors du passage des contrôles de sécurité, j'ai la malchance de faire sonner le portique pour une raison indéterminée. J'ai donc malheureusement l'honneur de tester la fouille au corps rapprochée. Jamais très agréable de se faire tripoter dans ces circonstances, surtout que ça dure assez longtemps !

Grâce au  plateau-repas offert par la compagnie Croatia Airlines, on découvre que les Croates apprécient les biscuits poivrés à la cannelle (les traditionnels Paprenjak). ça surprend un peu au début, mais on s'y habitue et c'est plutôt bon.

A la douane, j'ai la bonne idée de sortir mon passeport et non ma carte d'identité comme Raphaële et Olivier. Du coup, je suis la seule à obtenir un tampon Croatie-Zagreb et Olivier en est dég' !

Dans les toilettes de l'aéroport de Zagreb, mes compagnons de route découvrent l'existence des sèche-mains hyper-puissants de la marque Dyson  (faut sortir plus souvent ;oP).

A 15h, suite à de loooongues minutes d'attente, on récupère enfin notre voiture de location : une Polo Wolkswagen blanche. Raphaële n'a pas trop perdu son temps car en patientant, elle a pu remarquer les beaux yeux d'un employé de la société de location Oryx.
On apprend que notre contrat de location n'autorise qu'un seul conducteur additionnel. Zut, comme c'est dommage, je n'aurai pas l'occasion de conduire ! (youpiii !!!)

C'est Olivier qui a le privilège de prendre le volant le premier. Raphaële et moi sommes toutes contentes de croiser sur la route un camion "Drazic" :
Mode midinette ON
Personnage trooop beau de la série TV australienne Hartley, coeurs à vif  qui a bercé notre adolescence
Mode midinette OFF

Mode mec hétéro ON
Personnage d'une série TV genre bad-boy piercé au sourcil qui faisait craquer les filles de ma classe. J'ai jamais compris pourquoi, c'est un crétin fini
Mode mec hétéro OFF

On passe à côté d'un village mignon tout plein grâce à la rivière Korana le traversant. On a aussi beaucoup aimé son nom onomatopé-esque  : Slunj !
Puis, on fait nos premières courses dans une supérette croate et on a la chance d'y subir une panne de courant. Très rassurant quand on achète des produits réfrigérés... Ce sera aussi l'occasion de dépenser nos premiers Kunas (monnaie croate).
1 € = 7 Kn environ, soit quasiment le taux de conversion Franc / Euro, assez pratique. Même si maintenant, on a un peu perdu l'habitude des prix en francs...

On arrive au bout de 2h30 de route au parc national Plitvice et à l'hôtel du même nom. En entrant dans la chambre, on constate que le 3ème lit n'est pas encore préparé. Même si la réceptionniste va vite arranger la situation, le canapé-lit plaît beaucoup à Olivier.

Comme on a un peu de temps devant nous avant le dîner, on fait un petit repérage des lieux pour la balade de demain autour des lacs de Plitvice. Apparemment, on a de quoi s'occuper : une grosse journée de marche en perspective !

On dîne dehors dans un snack : hot-dog/frites pour Raphaële, cheeseburger/frites pour Olivier et moi. En Croate, les frites se disent Pommes-Frites, facile !

De retour dans notre chambre, on découvre que la clim' ne fonctionne pas vraiment car seul le mode chauffage est actif ! Pas trop grave, en aérant un peu, la température baisse rapidement.  

Avant de se coucher, on essaie de retenir des rudiments de la langue du pays :

Bonjour : Dobar dan
Bonsoir  : Dobra večer (č se prononce tch)
Au revoir : Doviđenja (đ se propnonce dj)
Merci : Hvala (le H est censé être aspiré mais en définitive les Croates ne le font pas vraiment. ça ressemblait donc plus à un voilà dit rapidement)
SVP : Molim vas


Jour 2 - vendredi 17 juin :

Après un copieux petit déjeûner, on commence notre grand tour à pied autour de tout le parc de Plitvice, non sans avoir piqué au buffet de l'hôtel des fruits et du pain pour les sandwichs du midi. ;oP
La première surprise quand on approche au bord de l'eau, c'est la pureté de l'eau ! Quelle tentation par ce beau temps ! Mais non, interdiction de s'y baigner pour préserver la beauté de ce parc naturel.
La seconde, conséquence de la limpidité de l'eau, c'est le nombre incroyable de poissons qu'on voit nager paisiblement dans les lacs, on pourrait les toucher du doigt : un vrai aquarium naturel !
On découvre que Plitvice renferme une grotte et c'est toujours chouette à visiter car on peut y crapahuter. ^^
On pique-nique au soleil une fois qu'on a atteint le P3.
Au final, on est heureux qu'il n'y ait pas trop de monde, excepté aux alentours des plus grandes chutes d'eau - Veliki Slap.
Dans les sous-bois longeant les lacs, on se prend tous pour des gymnastes en traversant un tronc de bois à cause d'une zone pleine de gadoue.  
J'ai mentionné plus haut que pour ne pas souiller l'eau et le travertin, il est proscrit de se baigner dans les eaux translucides de Plitvice.
Mais c'est mal connaître Raphaële qui brave l'interdit en se trempant les pieds. Elle récidive même pour se rapprocher d'une cascade les pieds dans l'eau.
Plus tard, Olivier a cru que je lui mettais un vent quand il a voulu prendre une  photo de moi sur un ponton de bois. Alors que je me suis juste retournée pour rejoindre Raphaële afin qu'on soit toutes les deux sur la photo ! 

Depuis le début de la journée, on ne visite qu'à pied. Il aurait été dommage de ne pas profiter d'une balade sur un bateau-navette. On effectue le trajet P2-P3 mais malheureusement, dans l'après-midi, le soleil a disparu et on caille lors de la traversée en fin de journée !
Fatigués par la longue marche, on "triche" pour faire également le trajet retour P2-P1 directement même si le billet d'entrée ne comprend qu'un seul tour en bateau. L'employé du parc nous y autorise car il y a peu de monde et qu'il se fait tard.

Pour cette première visite d'un lieu touristique en Croatie, je me suis régalée ! Un lieu paisible en parfaite harmonie avec la nature. Quelle joie de pouvoir se promener hors des sentiers battus et d'y croiser plein d'animaux : un rouge-gorge, des libellules-papillons (rapides, elles m'ont donné du fil à retordre pour parvenir à les photographier), un lézard gris et vert, une tortue (heureusement qu'Olivier l'a reperé nageant dans le lac), une grosse limace noire de 15 cm et bien entendu des poissons par millier !

De retour à l'hôtel, on se décide à aller dîner au restaurant Poljana ("à côté" de l'hôtel Bellevue). A peine sorti de notre hôtel, Olivier regagne la chambre pour aller chercher sa petite laine. Petite précision, il était en T-shirt et pantacourt alors que nous étions en short et top à bretelles.
On mange en terrasse mais j'ai été un peu déçue par la qualité de la nourriture. Mes spaghetti à la milanaise n'étaient pas fameuses avec la sauce industrielle, mais c'était pratique de manger si près de notre hôtel.

  
Jour 3 - samedi 18 juin :

Pour notre dernier petit-déj' à l'hôtel, on se remplit bien le ventre et on prépare nos sandwichs au buffet. Parmi les clients, il y a un couple dont la femme est Française et le mari Anglais. Ils parlent entre eux en "franglais" et Monsieur qualifie Madame de "sleepy" (= ensomeillée).
C'est une expression qu'on emploiera quasiment chaque jour pour caractériser l'état d'Olivier qui n'est vraiment pas du matin. ;oD
Pour atteindre Zadar, prochaine étape de notre voyage, c'est Raphaële qui prend le volant. Pendant ce temps-là, Olivier fait semblant de dormir mais garde ses oreilles bien ouvertes !
Sur la route, on passe sous un long tunel hyper éclairé. On n'avait jamais vu ça, on se serait cru dans Space Mountain ! On ne perd pas une miette des paysages et on remarque une rôtisserie sur le bord de la route avec un cochon embroché en train de cuire. Dommage, on n'a pas eu le réflexe de prendre une photo. J'ai essayé en vain de prendre une photo sur le vif des rôtisseries qu'on croisera tout au long de notre road trip mais dommage, elles arrivaient toujours au mauvais moment, quand je n'avais pas l'appareil en main.
Avant d'entrer en ville, on fait une halte dans un Lidl pour faire le plein de nourriture. Ensuite, même si à 11h il est trop tôt pour le check-in, on décide d'essayer de se garer devant l'appartement Villa Lipa. Encore faut-il se repérer dans la ville et avec moi en copilote, c'est pas gagné !
Finalement, on doit repasser à 14h pour prendre possession de l'appartement, le temps que le ménage soit fait. Olivier et Raphaële demande quand même à pouvoir faire une pause-pipi dans le bureau d'enregistrement.
La logeuse nous donne un plan de la ville en couleurs et nous explique les différents chemins conduisant à la vieille ville.
Avant de marcher jusqu'au centre-ville de Zadar, Olivier nous avoue qu'il ne sent pas très bien et qu'il n'aura sûrement pas la force de repartir visiter après 14h. C'est pourquoi, après 25 minutes de marche sous un soleil de plomb, on fait un rapide tour de la vieille ville au cas où Olivier ne pourrait pas voir le reste dans l'après-midi.

Selon les guides touristiques, le musée d'art sacré de Zadar, tenu par des soeurs bénédictines, est immanquable et le meilleur des musées consacrés à l'art religieux, de par la qualité des oeuvres et la façon dont elles sont mises en valeur avec différents jeux de lumière. C'est donc en insistant un peu qu'on y entre. D'ailleurs, heureusement que j'avais une étole dans mon sac pour cacher décolleté et épaules ! Sinon, nous n'aurions pas pu juger par nous-mêmes du "bien-fondé" des éloges récoltés dans les guides du Routard et Evasion. En définitive, ce musée fut une cruelle déception !
Certes nous n'étions pas à la base des férus d'art sacré mais tout ça pour ça...
Du coup, cette déconvenue ne nous a pas lâchés du séjour et on ne ratait pas une occasion d'en plaisanter quand on hésitait à visiter tel endroit. 
Sur le trajet du retour, Olivier grille ses dernières cartouches pour filer en tête, malgré sa "soi-disante" fièvre. ;o)
Arrivés à la Villa Lipa, on procède enfin au check-in. La propriétaire nous réserve un bon accueil en nous présentant les restos et commerces alentours et en offrant une petite bouteille d'alcool à chacun d'entre nous.
A la fin de son laïus, Olivier n'a pas voulu du plan annoté par elle car on avait déjà un plan. Il ne s'est pas rendu compte que ça aurait pu la vexer, du genre : merci pour tes explications mais non merci. ^^

L'appartement est conforme aux photos que j'avais pu en voir. Rénové récemment et décoré avec goût, de manière moderne style IKEA. Il possède 2  chambres et 2 terrasses. Le seul hic, c'est qu'elles sont équipées de stores bannes mais aucune baie vitrée n'a de volet ou de double-rideau. On risque d'être réveillés aux aurores avec la lumière du jour.
Pendant qu'Olivier se repose, déjeûner en terrasse. Et ce, malgré la guêpe que j'ai chassé, quel courage !
Grâce au mini-pc portable androïd de Raphaële, on peut consulter nos mails (merci au wifi de l'appart' Villa Lipa).
A 16h, on laisse dormir Olivier et on repart en ville.
On prend la peine de lui laisser un petit mot afin qu'il puisse nous retrouver à certains points de rendez-vous.
Pour rejoindre la vieille ville, on décide de couper en empruntant la barque qui permet de traverser en 5 minutes le port. En fait, pour une somme modique, un homme fait l'aller-retour sans arrêt en ramant. Heureusement, les "boatmen" se relaient tout au long de la journée.
Entre filles, on fait une balade plus approfondie, entrecoupée d'une petite pause shopping (bijoux artisanaux).
Puis, on a un gros moment de doute, au fait, quels étaient les points de rendez-vous laissés à Olivier ? ;oP
On croise un vieil homme avec des chaussettes hautes rose fluo ! Original comme look !
On craque pour une première glace (mais pas la dernière) mais petite déception au niveau du goût. Finalement, entre les parfums Cookies et Tiramisu, il y  a peu de différence.
Dans les ruelles, un gars nous propose une "accomodation" (= un logement). Il doit attraper au passage tous les touristes, mais surtout les demoiseilles.
A 18h30, on retrouve Olivier devant la tour de la cathédrale Sainte Anastasie, alors qu'on regardait les boîtes à musique. Le groupe au grand complet grimpe au sommet afin d'avoir une vue sur toute la ville.
Malheureusement, du fait d'un mariage, on ne peut pas visiter l'intérieur de la cathédrale.
On se rabat sur une boutique et Olivier y trouve "LA" carte postale la plus kitsch de toute la Croatie. La preuve, on en reverra jamais d'aussi pire dans les autres villes. Une carte postale en forme de poisson orange et vert avec plein de paillettes, une vraie merveille ! ;oP
Le couple d'amis d'Olivier va être raaaaa-vi.

Puis on se dirige vers l'orgue maritime (construit en 2005, il s'agit d'une oeuvre contemporaine qui produit de la musique grâce au vent et à la mer), où on se trempe les pieds. Raphaële décide de photographier ses pieds dans chaque lieu visité !
En fait, aucun tube ne produisant des sons n'est visible. On voit juste des marches.

Avant de rentrer à l'appart', dégustation d'une seconde glace au melon, meilleure que la précédente !
On prend une nouvelle fois la barque mais by night cette fois-ci.
Olivier veut faire des étirements. Il voulait les faire en cachette dans sa chambre mais c'est mal nous connaître. Il n'est pas très souple !
Pour le dîner, on grignote 2-3 trucs.

Dans la salle d'eau, le tuyau de douche est fixé trèèèès haut, trop pour Raphaële.

 
Jour 4 - dimanche 19 juin :

Aujourd'hui, c'est excursion vers l'île de Pag mais on peut y accéder juste en voiture grâce à un pont. Après notre premier petit-déj' dans l'appart' (muffin chocolat et jus d'orange), départ un peu après 9h. C'est Raphaële qui prend le volant.
Le temps ne semble pas au beau fixe, au point que personne n'a apporté son maillot de bain. Nuages menaçants sur tout le trajet et ce qui devait arriver, arriva : grosse averse en arrivant sur l'île.
Quand on traverse les salines, le temps est maussade et on ne profite pas vraiment du paysage. Quand on atteint la ville de Pag (oui, la plus grande ville de l'île de Pag s'appelle Pag, ils ne sont pas compliqués ces Croates ^^p), on se balade le long du port jusqu'au centre de la vieille ville.
Dans une boutique, j'achète deux boîtes à musique pour compléter ma collection (oui, encore !). J'ai craqué pour le thème célèbre du film le Parrain et la mélodie de Lara, composée par Maurice Jarre pour le film Dr Jivago. 
Malgré la pluie, on fait un rapide tour des quelques monuments via les ruelles. Heureusement pour nous, l'averse s'arrête avant que nous soyons bons à essorer.
On reprend la voiture direction Starigrad, la capitale antique de l'île. Juchée sur une colline, nous pouvons apprécier une belle vue sur les champs et les salines. Et y'a pas à dire, dès que les rayons de soleil illuminent les champs et les salines, c'est tout de suite plus sympathique comme paysage !
Il ne reste pas grand chose de Starigrad : l'église Sainte-Marie et les ruines du monastère franciscain. On apprécie tous les trois de pouvoir déambuler parmi les pierres. On s'amusera à prendre une photo de notre reflet au fond du vieux puits.
En tout cas, le mauvais temps a bien disparu et à midi, il commence même à faire très chaud sur l'île.
Ensuite, on se dirige vers le village de pêcheurs Tovarnele tout au nord de l'île de Pag. Le long de la route, le décor change complètement. Finies les salines, place aux oliviers et aux murets de pierre.
Après avoir dépassé le petit port, on se marre devant un panneau de signalisation "Attention serveur !" pour éviter que les automobilistes écrasent le serveur pendant qu'il fait l'aller-retour entre la terrasse en bord de mer et le restaurant de l'autre côté de la route.
On choisit ce petit coin de paradis paisible pour enfin pique-niquer : au calme, face à la mer et à l'ombre d'un arbre (dernière précision importante).
En effet, à la fin du repas, Olivier s'aperçoit de deux petites taches indéterminées sur ton t-shirt blanc. Ce n'est qu'après avoir remarqué une autre tache plus significative qu'il peut percer le mystère : un oiseau s'est soulagé au-dessus de lui ! 
- Raphaële : Ah ben merde alors !
- Moi : C'est le cas de le dire...
Fou rire des deux filles (Olivier non, bizarre... ;oD).
Une fois cette agréable petite pause, back in the car à la recherche du Triangle de Pag. J'avais lu dans un guide de voyage qu'une soi-disante empreinte d'OVNI en forme de fer à repasser attirait chaque année des milliers d'amateurs. Je ne savais pas si on aurait l'envie et le temps d'aller y jeter un oeil mais une fois sur place et quand j'ai vu qu'il était indiqué sur la carte de l'île fourni à l'office de tourisme, j'ai dit banco !
Sauf que cette empreinte intergalactique doit se mériter car on ne l'a jamais trouvée ! A croire que le gouvernement croate a supprimé toutes les pancartes indiquant son emplacement exact (encore une conspiration, comme dirait Mulder) !
Après cette déconvenue, il est temps de retourner à Zadar en s'arrêtant de temps en temps pour prendre des dernières photos de Pag.
Au moins, durant notre quête du Triangle de Pag, on aura pu apprécier les paysages lunaires de cette partie de l'île.

Deux regrets à Pag :
- On n'a pas pu goûter sur place le fameux fromage de Pag (mais on se rattrapera au restaurant ce soir)
- On n'a pas pu se baigner après manger dans la chouette crique du côté de Tovarnele, faute de maillot de bain.

Ce soir à Zadar, on décide d'aller dîner en terrasse au restaurant "Lungo Mare", surtout qu'Olivier est en bien meilleure forme. On se prend deux entrées à partager : une assiette Pršut (jambon fumé dalmate) et une assiette de fromages.
Raphaële, fidèle à ses croquetas (tapas découvertes en Andalousie = rouleaux frits garnis de purée et béchamel), craque pour la version Croate : les croketi. Olivier a opté pour une dorade (poisson blanc sur le menu). Quant à moi, j'ai choisi des langoustines (skampi) à décortiquer. Un grand merci à Raphaële pour son aide précieuse. Olivier a regretté de ne pas avoir pris son appareil photo pour prendre des vidéos !
Surtout qu'au début, je n'avais ni rince-doigts ni casse-noix ! Rah, notre serveur était sympathique mais assez tête en l'air.
Mais il faut croire que les Croates ne connaissent pas les petites fourches pour récupérer la chair des pinces...


Jour 5 - lundi 20 juin :
 

Départ de Zadar vers Šibenik (Š se prononce "ch") avant 9h.
Route côtière : Olivier au volant.
Courses à Plodine (supermarché).
Arrivée à Šibenik vers 10h45. On devait appeler le propriétaire de la chambre au centre-ville, car on risquait de se perdre dans le dédale de ruelles étroites et à sens unique. Mais, on a voulu jouer aux petits malins et trouver grâce au plan non détaillé du "Routard" (surtout qu'il ne différenciait pas les rues uniquement piétonnes !).
Grosse galère pour Olivier entre la circulation, les travaux et les sens interdits. On a été deux fois tout proches mais arrêtés par un obstacle. On se retrouve au final bloqués dans une ruelle dans les hauteurs de la ville, mais un gentil monsieur nous montre le chemin pour redescendre jusqu'au centre-ville. Il suffit de suivre son scooter rouge !
Olivier reçoit sur son Iphone un SMS du propriétaire à 11h20 qui demande où on est. Coup de fil au proprio qui nous indique (en scooter encore, c'est sûr que c'est plus pratique pour se déplacer à Šibenik) le trajet vers la chambre (avec frigo et SdB). La jolie maisonnette aux volets verts abrite plusieurs chambres pour héberger les touristes. Les propriétaires n'y habitent pas. La chambre est rustique mais contient l'essentiel. Et important : on a de la fraîcheur et des volets dignes de ce nom ! Normalement, on devrait bien dormir.
Dès que les bagages sont rangés dans la chambre, on mange nos sandwiches. Après un bref repos, on part visiter la ville à pied.
On réserve l'excursion pour l'archipel Kornati à l'Office de tourisme pour la journée de mercredi (inversion dans le programme avec le parc national de Krka). Finalement, le départ n'est possible que depuis l'île de Murter (reliée avec la terre ferme par un pont). On découvrira mercredi que l'office de tourisme de  Šibenik s'est pris une commission ! :oO
Le monument de  Šibenik le plus célèbre est la cathédrale Saint-Jacques, inscrite par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité. L'entrée coûte 10Kn pour visiter l'intérieur. J'ose espérer qu'ils seront utiles à sa restauration car les murs, les arcades et les colonnes sont bien gris !
La petite salle du baptistère est éclairée et est tout de même ornée de belles sculptures.
On se balade ensuite dans les ruelles pour grimper jusqu'au château de Saint-Michel. A mi-chemin, on fait une halte dans le charmant jardin médiéval du monastère de Saint-Laurent. Il y a un bar et c'est décidé, on y boira un coup à la descente. L'ascension jusqu'au château nous permet d'avoir une magnifique vue sur toute la ville. Olivier n'ayant plus d'eau, je lui propose de la mienne sauf que taquine, je veux le faire payer (sachant pertinemment qu'il est fauché en Kunas ^^p). Finalement, après lui avoir offert gracieusement l'eau de ma bouteille, il me remercie en m'arrosant dans le dos. Quelle manque de gratitude !!! ;oP
On poursuit par le cimetière de Sainte-Anne dans lequel on déambule de tombe en tombe. Comme prévu, en redescendant Olivier nous "offre" un verre dans le bar du joli jardin médiéval (enfin avec NOS sous car il ne lui reste aucune Kuna).
On finit par longer le bord de mer et Olivier est dég' de voir que l'un de ses groupes préférés, Arcade Fire, est à l'affiche d'u festival T-Mobile le 22 juin, mais à Zagreb, pas à  Šibenik !
Avant de rentrer, on s'arrête à la Poste pour acheter des timbres et faire du change. On a tellement charrié Olivier qu'il s'empresse payer sa dette pour honorer sa promesse de nous payer un coup. Pour le dîner, on mange une part de pizza à la découpe (Pizza cut et non Pizza Hut ;oP) dans les ruelles de la vielle ville. Il ne fut pas facile de trouver la pizzeria avec la foule agglutinée devant les spectacles de rue. Avec le Festival International des Enfants à Šibenik, ça grouille forcément de bambins avec leurs parents. En dessert, ce sera une glace en cornet.
Avant de rentrer faire dodo, on fait une dernière balade dans les ruelles éclairées dans des tons orange. 
Šibenik est beaucoup plus petite qu'une ville comme Zadar mais elle possède beaucoup plus de charme, surtout à la tombée de la nuit quand il y fait plus frais et qu'on peut se perdre dans ses petites rues tortueuses et glissantes (ils doivent lustrer les pavés chaque matin).
 

Jour 6 - mardi 21 juin :

Aujourd'hui, on passe la journée au parc national de la Krka (rivière des alentours). C'est un des parcs naturels les plus visités de Croatie, avec Plitivice. Ici, pas d'eau paisible de lac mais de l'eau vive de cascade. Et il ne s'agit pas d'oublier son maillot de bain car on pourra se baigner au pied des grandes cascades !
Le parc ouvrant à 8h, on se réveille à 6h30 !!! C'est très tôt mais c'est le prix à payer pour éviter la foule et profiter au maximum du parc tranquillement en matinée.
On arrive à l'entrée à 8h05. Bonne surprise, on peut accéder au point Skradinski Buk avec notre propre voiture (comme en basse-saison), sans devoir attendre les bus-navette. Lors de la descente en voiture, on a eu la preuve que le panneau "attention sangliers" n'était pas du chiqué, puisqu'on a vu un sanglier qui voulait traverser la route devant nous.
Par contre, on apprend à la réception qu'en une journée, on ne peut faire que le circuit en bateau jusqu'a Roski Slap. Le départ en bateau n'est qu'à midi, on a donc toute la matinée pour visiter quasiment seuls les plus hautes cascades sur des passerelles de bois. En se promenant dans les sous-bois, Raphaële est convaincue de me montrer une percée d'eau turquoise, sauf que non, c'est un parasol vert ! Elle a tellement été traumatisée par la couleur irréelle des lacs de Plitvice qu'elle a perdu ses repères. ;oD
En tout cas, c'est un régal de se promener dans cette nature préservée au calme, sans une cohorte de touristes.
Olivier nous a montré une grenouille. On a croisé plusieurs lézards et pas de couleuvres, heureusement.
L'eau semble moins claire que celle des lacs de Plitvice mais c'est surtout car avec les cascades, elle est toujours en mouvement. Mais l'avantage, c'est qu'on peut s'y baigner ! D'ailleurs à 10h, seulement trois personnes sont dans l'eau, mais nous ne sommes pas encore motivés pour une baignade dès maintenant.
Etals paysannes : colliers de figue, alcools...
Quelques efforts avec les escaliers à grimper pour atteindre le musée ethnographique et toutes les anciennes maisonettes retraçant les métiers de l'artisanat d'antan : forgeron, tisserands, vanniers, moulins à eau, moulins à moudre le grain, four à pain...

On atteint l'embarcadère pour l'excursion. On n'a pas pris le premier bateau qui inspirait moins confiance. On a profité du fait que Raphaële était malade en bateau pour ne pas jouer les bouche-trous.
Départ à midi.
Bonnes places à l'avant du bateau. Jusqu'à l'île de Visovac (monastère franciscain). Pause de 30 min pour faire le tour du jardin et du musée et église.
Aujourd'hui, six moines et quatre aspirants moines (1 an sur l'île puis études théologiques à Split). Les premiers moines étaient Augustiniens mais ils ont quitté l'île avec l'invasion des Turcs. Ce sont les moines Franciscains Bosniens qui les ont remplacé.

Dans le bateau, il n'est pas rare de se faire arroser plus ou moins fort, selon les remous et le croisement avec un autre bateau.
Pause-pipi près de l'église. Raphaële écope des toilettes turques (hé oui, ça existe toujours), tandis que je tombe sur les toilettes dont le verrou ne fonctionne pas. Heureusement, j'ai eu le réflexe de mettre mon sac à dos derrière la porte car forcément quelqu'un a voulu rentrer. Vu l'état du verrou et comme la personne avant moi n'avait pas tiré la chasse, j'ai pensé que la chasse d'eau était aussi H.S. Mais non, il fallait penser à appuyer tout en haut du mécanisme. J'ai attendu que Raphaële sorte pour lui demander comment elle avait tiré la chasse ^^p.

Devant les toilettes, une tortue se promène à son rythme.
Pique-nique dans le bateau sauf Raphaële qui préfère jeûner pour limiter d'être trop malade.
A la dernière étape du chemin aller, Roski Slap, on dispose d'une heure de pause. La baignade est autorisée mais l'eau n'est pas très attirante.
On opte donc pour un rapide tour au pas de course. Le trajet retour se fera sans escale (enfin presque...). Bercée par le bateau, j'ai somnolé mais j'ai vité été réveillée par les éclaboussures d'une grosse vague !
Notre conducteur a commencé à se rapprocher d'un autre bateau du parc. On a d'abord cru qu'il fallait changer de bateau. Mais non, il était simplement en rupture de stock de bière Karlovac ! Cette manœuvre n'avait pour but que de taxer une bouteille de bière à son collègue ! ;oD
Concours de crachat d'une famille (charmant !)
Remontée vers Buk pour la baignade.
En suivant Raphaële, aucune écorchure au pied ou genou pour moi, un exploit !!!
Olivier a commencé à faire le difficile car forcément, à 16h, il y avait du monde dans l'eau. Il avait aussi peur de se manger des cailloux en étant pieds nus.
Il nous a finalement rejoints après avoir surveillé les affaires.
Beaucoup de courant à cause des cascades.
Lézardage pour sécher les maillots. Olivier s'est fait un copain en la personne d'un bambin qui se baladait en t-shirt et sans slip. Il faut croire qu'ils se sont reconnus entre "mecs sans slip" ! :oP
Retour à la voiture (dernière grimpette marches difficile).
Fin de cette belle journée à Krka.
Dîner au restaurant en terrasse à côté du théâtre des ombres (plein de gamins).
Le serveur nous donne une carte des menus multilingue. Cool, sauf qu'il contient des plats qu'ils ne servent plus ! Par exemple, Raphaële et moi commandons une grande salade aux formages divers. On a eu une salade grecque (juste feta) : bonne heureusement.
Olivier : Chili con carne.
Grosse déception au moment de choisir le dessert : j'avais gardé de la place pour de la mousse au chocolat. Mais en fait, elle n'était pas au menu comme notre salade de fromages. Il y avait des crêpes mais pas au chocolat... pfff Je me suis rabattue sur une glace en cornet au chocolat (genre Miko donc bof).
Olivier préfère rester en solo en ville pour rédiger ses cartes postales dans le bar du jardin médiéval découvert la veille. On plaisante en disant qu'il trouvera peut-être un mouchoir blanc à la porte de la chambre à son retour et qu'il ne sera pas le bienvenu.
C'est entre filles que Raphaële et moi nous promenons dans la vieille ville en passant d'une animation de rue à une autre.
Rentrées à la maison, on se tape un délire en accrochant l'étole blanche de Raphaële à la porte pour signifier à Olvier qu'il ne peut pas rentrer. Sauf que les voisins d'en face sont rentrés avant lui et ont dû imaginer des choses... ^^
Raphaële a oublié son soutif dans la salle de bains et quand je lui ai dit discrètement, elle a dû se dépêcher pour le récupérer avant Olivier. ;oD    


Jour 7 - mercredi 22 juin :

Encore un réveil à 6h30 car le départ à 9h est à Murter (40 min de voiture) et on veut prévoir de la marge au cas où on se perd (bien nous en a pris !).
En effet, on devait emprunter la même route nationale (8) que pour arriver de Zadar. Mais le fléchage indiquait Zadar autoroute uniquement. On s'est retrouvés sur une mauvaise route (vers Krka) et obligés de faire demi-tour vers Šibenik pour prendre le bon chemin.
Arrivée à la ville de Murter à 8h15. Pour se garer, toutes les places semblent payantes au niveau de l'embarcadère. Malgré tout, on croit se garer sur une place gratuite et en fait non ! (pourtant jour férié en Croatie). On n'a pas voulu truander en se garant sur le parking réservé aux clients de la supérette. On aurait dû car on aurait ainsi évité une prune de 100Kn. Bien sûr, il n'est pas possible de la payer à la Poste car aujourd'hui c'est férié (journée de la résistante anti-fasciste).
On demande à un monsieur où se trouve l'agence Coronata pour aller retirer nos billets.
Notre bateau en bois à 2 mats, le Barbarinac a fière allure et est le plus beau comparé aux autres bateaux partant à Kornati.
On se place sur le haut du bateau. Raphaële, se met en proue car elle commence à se sentir mal (surtout quand on reste à quai 20 min à tanguer).
Olivier se laisse tenter par le schnapps en guise de verre de bienvenue. Durant la croisière, l'équipage nous donnait quelques infos culturelles sur le parc.
Trajet jusqu'au restaurant à 11h45 dans le parc naturel de Kornati. L'eau y est limpide.
On se retrouve dans une table avec un septua/octogénaire allemand à qui il reste encore quelques rudiments de français (appris à l'école). Chat noir power obligé, on a été quasiment les derniers servis.
Boisson : eau et vin rouge léger.
Plat : Poisson et salade aux choux
Remontée à bord à l'avant du bateau et plus bas, à côté de deux couples de Belges (ça y allait les bières Karlovac).
Arrêt baignade dans une belle petite plage de galets (dommage qu'il y ait déjà deux bateaux de touristes sur place, pour la tranquilité, on repassera).
On a dû passer par 2 bateaux pour accoster.
Mer turquoise et claire avec des poissons, mais ce n'est pas comme à Krka car l'eau est très salée. Même que ça pique les yeux quand on nage sous l'eau (pas comme le shampoing P'tit Dop. Ne pique pas les yeux, évite les noeuds ^^).
Deux gars jouent à Dirty Dancing et refont la scène du porté dans l'eau en chantant 'The time of my life'. Bon, c'est pas cette chanson-là qu'on entend pendant cette scène, mais ce sont des mecs, faut pas leur en vouloir. En tout cas, c'était bien drôle.
Raphaële a été gâtée car elle a eu la chance d'apercevoir les fesses d'un vieux ventripotent qui se changeait sur la plage.
Au retour, ça sent les crêpes sur le bateau mais il fait trop chaud pour se laisser tenter. Bien sûr, quand il a commencé à faire plus frais sur le pont, il n'y avait plus de crêpes, snif...
J'ai un peu somnolé sur le pont tout en essayant de ne pas trop cramer.
Seconde paire de fesses (d'un jeune homme cette fois-ci) sur une vedette avec des jeunes en train de boire et danser.
Fin de la croisière.

J'ai apprécié cette journée-croisière dans l'archipel de Kornati. Mais je m'attendais à pouvoir marcher vraiment sur les collines protégées du parc naturel. Au final, on a juste posé pied à terre pour manger au restaurant et pour aller se baigner dans la crique.

De retour à la chambre à Šibenik, Olivier demande du papier toilette au propriétaire qui accueille de nouveaux touristes Français. Ce sera l'occasion de photos à la con prises par Raphaële.
Sortie pizza cut (x 2 pour Olivier) + crêpe au chocolat (Nutella) pour Raphaële et moi.
Tour dans les ruelles avec projection en plein air du film Gulliver avec Jack Black. Et hop, 3ème paire de fesses pour Raphaële !
Olivier appelle sa soeur pour savoir quelles places aux J.O d'été 2012 il a réussi à avoir. Il doit donc lui filer son mot de passe hotmail pour qu'elle consulte ses mails !! C'est facile à retenir, c'est c........l. Et pour info, il ne l'a même pas changé depuis (enfin, je crois) ;oD !
Aline nous apprend qu'il fait un temps pourri à Paris.
 
Raphaële embête encore Olivier qui se venge avec son oreiller. Mais lumière fermée, il la manque. La seconde fois, elle roule sur mon lit pour y échapper. Fou rire quand il rallume la lumière.
Quand on ricane et qu'on se rend compte qu'il est tard, je réplique : "Pas grave, c'est Olivier qui conduit !".

Note : Expression qu'Olivier utilisera souvent quand on lui répondra volontairement à côté : "Si j'ai besoin de rien, je vous demande".


Jour 8 - jeudi 23 juin :

Pour commencer la journée, Olivier commet un impair in-ex-cu-sa-ble : il finit le jus d'orange et ne me laisse que quelques gouttes !
Aujourd'hui, premier plein d'essence à la station INA (pour info, ici l'essence est un peu moins cher qu'en France).
La destination finale est Split, l'un des grands sites touristiques de Croatie, mais tout au long de la journée, on fera des haltes dans de plus petites villes, en suivant la route côtiere E65 - la Magistrale. On fait ainsi une première pause-photo à l'extérieur du petit village de Primosten qui est situé sur une presqu'île.
Dans la voiture, nous mettons le CD gravé par Philippe pour Olivier : Best of de Goldman.

Nous arrivons à Trogir (ville inscrite au patrimoine de l'UNESCO) beaucoup plus tôt que prévu car nous n'avons pas fait de promenade à Primosten. Il n'est que 10h mais il y a déjà un vrai soleil de plomb. Nous faisons le tour de la vieille ville avec notamment sa cathédrale. Nous grimpons au sommet du clocher (claustrophobes et soumis au vertige s'abstenir car l'escalier est étroit et il faut monter à une échelle). Par contre, des touristes boulets n'ont pas vraiment compris le concept : laisser les gens descendre pour pouvoir mieux monter après...
Finalement, le centre historique de Trogir se visite rapidement, ce qui nous laisse le temps de nous balader dans les ruelles avec des arrêts dans les boutiques de souvenirs. Un simple passage dans la journée suffit pour visiter cette ville et son canal.

Ce sera le lieu de ma blague pourrie du jour :
- Raphaële est impressionnée devant le nombre de bouteilles d'huile d'olive.
Je lui réponds : C'est normal avec tous les oliviers qu'ils ont en Croatie. La preuve, on a même notre "olivier", nous !

La révélation du jour : Olivier a avoué qu'on n'était pas pénibles !!! (car on ne faisait pas trop de shopping).

Après de petits achats, on retourne à la voiture chercher les sandwiches. On choisit un petit coin à l'ombre, le long du canal pour le picnic. Ce serait parfait, s'il n'y avait pas des odeurs de poisson... En guise de dessert, Olivier et moi craquons pour des jus de fruits frais, pressés devant nous : un spécial fatigue-jetlag-gueule de bois pour moi et orange-citron-ananas pour Olivier.
On traverse le marché et les fruits y sont appétissants. Il fait chaud, vraiment très chaud à Trogir : 35° à l'ombre !
On reprend la route vers l'ancienne ville romaine Salona (aujourd'hui Solin), à la périphérie de Split. Le site des ruines n'est pas très bien fléché, surtout la fin, mais on y arrive un peu au feeling.
J'ai déjà dit qu'il faisait chaud et bien imaginez visiter des ruines en plein cagnard !!! On a failli se liquéfier sur place. A l'entrée, il n'y avait personne au guichet pour nous faire payer les tickets. Faut croire que pendant les jours fériés, on a les ruines gratuites mais pas les parkings et on échappe pas aux PV (on a toujours pas payé le notre d'ailleurs, houuu).
Ces fêtes nationales à rallonge n'arrangent pas nos affaires car le supermarché Konzum où l'on comptait se réapprovisionner est fermé.
Ensuite, on arrive rapidement à Split où l'on doit appeler la propriétaire pour demander notre chemin (le centre ville est piétonnier et c'est toute une histoire pour se diriger mais moins qu'à Sibenik).
On trouve une place de stationnement gratuit dans la petite rue à sens unique de l'appartement, super !

Le studio est mignon et très bien équipé (cuisine, lave-linge, lave-vaisselle, climatisation, accès wifi gratuit, volets...). Mais il y a un petit problème, la petite rue semble passante et il y a un restaurant quasiment juste en-dessous. En définitive, malgré l'agitation du week-end férié, on ne souffrira pas du bruit grâce aux supers volets et double-vitrage des fenêtres.Ce soir, dîner dans notre appart' : pâtes au pesto. Pour l'apéro, les restes de charcut' et les bouteilles de grappa de bienvenue offertes à Zadar. Puis, on sort découvrir Split by night : bord de mer, marina avec terrasses de café et les alentours du Palais de Dioclétien.
Devant le café du Louxor (j'adooore), des couples de danseurs se retrouvent chaque soir. Ils danseront sur les versions italo-latinos de Comme d'habitude, Volare, Hotel California et Bamboleo...

Sur une boîte aux lettres de la Poste, on trouve un flyer pour le club "LA Mirage" (erreur d'orthographe d'origine). Forcément, avec un nom français, c'est un club un peu "spécial" : SM, erotic show (cf la photo du flyer prise par Raphaële). Mais après notre visite de Las Vegas en 2008, plus rien ne nous étonne ! ;o)
 
De retour au studio, on se tape un petit délire nostalgie avec les chansons les plus tristes de notre enfance qui nous ont traumatisés : Stewball de Hugues Aufray, le Petit âne gris, la Complainte du petit cheval blanc. Puis, une fois que tous les équidés ont tiré leur révérence, on a continué avec le répertoire de H. Aufray et G. Allwright : Santiago et Hasta Luego, Petit garçon, Sacrée bouteille, ça je ne l'ai jamais vu.
Et pour finir, en hommage à Philippe, la chanson préférée de JJ Goldman Envole-moi en live.
 
Pendant qu'Olivier file à la douche, on fait les folles avec Raphaële. Notre lit est dans une alcôve avec des rideaux. Raphaële refait 9 semaines et 1/2 ou True Lies. Mais pas la peine de rêver les gars, aucune photo ! (enfin, officiellement, pas vrai Raphaële ? ;o)).



Jour 9 - vendredi 24 juin :

-Réveil à 8h (enfin un peu de rab pour dormir)
-Ptit déj sur la terrasse d'un café le long de la Riva (promenade du bord de mer à Split)
Olivier : jus d'orange frais + croissant fourré au chocolat
Moi : jus d'orange frais + croissant fourré au chocolat + Nesquik ^^p
Croissant savoureux et pas trop gras
Il fait déjà chaud à 9h30, ça promet pour le reste de la journée
-Direction le palais de Dioclétien où on commence la visite balisée du Palais et la vieille ville
-Les "caves" du Palais sont chouettes à visiter (fraîcheur). Elles ont dû être excavées car depuis le Moyen--Age, on y amoncelait des détritus.
-Sympathiques ruelles et places : Je repère un foulard en soie naturelle peint à la main à offrir à ma frangine

-Boutique Nivea qui était en pleine opération marketing = pot de crème géant au milieu et échantillons gratuits. Par contre, tout ce monde qui plonge ses mains dans le pot de crème, bonjourt l'hygiène ! Même avec les lingettes (Nivéa of course) en libre-service...
-Paiement de notre prune à la Poste (ouverte youhou !). Enfin débarrassés !
Devant la porte d'Or (?) : statue de Grégoire de Nin et son orteil qui est censé exaucer le voeu de celui qui le frotte
- Visite cathédrale et son campanile (vue panoramique sur la ville de Split)
Pb : il fallait espérer ne pas croiser de monde en sens contraire car impossible de passer à 2 personnes et aucune visibilité
- Retour à l'appart' pour manger au frais :
-tomates feta / huile d'ollive / basilic en entrée
- pâtes froides au pesto d'hier soir
- Période de temps calme (comme pour les petits nenfants) / sieste car 32° à l'ombre...
- J'en profite pour finir la "corvée" de l'écriture des cartes postales pendant qu'Olivier se repose et Raphaële est repartie bravement affronter la chaleur en ville
- Balade à 16h vers la colline de Marjan pour atteindre le belvédère de Split :
> belvédère
> église Saint Nicolas
> Zoo : on a voulu "frauder" pendant qu'il n'y avait personne au guichet pensant que ce serait comme aux ruines de Salona la veille, mais la femme est sortie de nulle part (des toilettes ?)
- resdecente : Olivier prend en photo une touriste asiatique (il a vraiment une tête à prendre de belles photos, tout le monde lui demande ;o))
- courses à la supérette du coin car demain, c'est encore férié en Croatie (fête nationale) et on risque de ne pas avoir de supermarché d'ouvert sur la route
- dîner à l'appart' : finissage des chips /pâtes, tomates feta et nectarine
- préparation journée de demain avec les routes à prendre

Note : on est content d'apprendre qu'à Dubrovnik, on aura 5° de moins. Et qu'il faisait 34° à Mostar aujourd'hui mais qu'il ne fera "que" 29° le lendemain
On s'est bien débrouillées car Olivier a fait 2 fois la vaisselle aujourd'hui !
En fermant les volets, je rends le coucou à une cliente attablée à la salle à l'étage du restaurant d'en face
On s'est couchés tôt pour la journée chargée de demain, mais avec la fête nationale, pas facile de s'endormir même avec double-vitrage et volets


Jour 10 - samedi 25 juin :

Réveil à 6h30 (rude) car grosse journée en perspective
Olivier a "cassé" la douche qui reste bloquée en position "robinet" au lieu de "douche". Il a laissé un mot à la proprio pour s'excuser. D'ailleurs, plusieurs semaines après notre retour en France, elle nous enverra un mail pour nous remercier de notre passage et nous indiquer que le problème avait été résolu rapidement le jour même.
Cet appart' était vraiment très fonctionnel et joliment décoré. Il y avait même des épices, huiles, vinaigre balsamique... à disposition
Départ à 7h30 environ de Split
Après quelques détours, on parvient à prendre la route déviée vers Mostar (BIH)
Rebelote disque JJ Goldman. Les dernières chansons passent mal ? C'est pas grave, on le réécoute du début !
Passage de la frontière à 9h30 => 10h à Prolog (lol, ville maudite j'suis sûre à porter le nom d'un tel langage informatique)
Olivier avait parié qu'on y resterait 1h vue la file de voitures mais la vérification de nos CNI + papiers voiture de location a été rapide
Olivier est né à Quimper. Il me dit que ça se prononce Quemper (comme le nom de famille de Morgane, coucou si tu me lis ! ;o))
Et là, la blague du jour (inconnue des non Bretonnes comme Raphaële et moi) : Les Bretons sont contents car ils ont qu'un père (ce sont tous des frères).
- pause fraîcheur (un peu trop tôt dans la journée malheureusement sinon baignade) dans les très belles chutes d'eau de Kravika. L'accès y est gratuit, ils sont bien ces Bosniens-Hercégoviens !
Arrivée à Mostar pour midi. Pour se garer, on doit payer 40Kn croates même s'il est déjà midi et que le tarif était valable pour la journée complète. On avait peur que les gars du parking soient des faux préposés et traficotent, mais finalement non : ticket avec durée, prix et date
- Vieille ville :bonne surprise les petites maisons en pierre avec le sol en galets (pas terrible pour la plante des pieds par contre :))
Dommage que ce soit "colonisé" par les boutiques à touristes qui défigurent le paysage. Quelques mendiants aussi
-Exposition photos de guerre : assez émouvant ces instants volés (gamin armé de bazooka, gens désemparés et en pleurs, d'autres qui continuent à vivre dans les décombres de leur ville). Décidément, entre ça et les souvenirs de l'accident de route fin avril, pas facile de retenir ses larmes
- vieux pont (détruit en 93, reconstruit entièrement), le monument phare de Mostar
Des gars locaux raccolent les touristes pour avoir de l'argent. Quand ils estiment en avoir assez, ils sautent du pont (cf vidéo de Raphaële)
- boutiques souvenirs : bric et broc hippies, jeux de cartes à l'éffigie de Saddam Hussein, objets ethniques made in China... Mais aussi des panoplies militaires (casque, képi...) et porte-clefs "balle". Raphaële propose à Olivier d'en acheter un pour Philippe. J'ajoute : ben vi, ils seront "frères d'armes" comme ça !
- Mosquée Mehmed Pasa avec montée au minaret (escaliers encore + étroits que pour les clochers des cathédrales : claustrophobes s'abstenir)
Belle vue sur le vieux pont
A l'extérieur de la mosquée, encore des échoppes souvenirs !!!
Une fontaine à ablutions devant
Pas la peine de se déchausser si on n'atteint pas l'autel de prière
- Trop fort, on a retrouvé la fille du belvédère de Split prise en photo la veille par Olivier !!! On ne la reverra pas à Dubrovnik ! ^^
- Mosquée Karadjoz (extérieur seulement) devant un cimetière (bcp de tombes datant de 93 forcément)
- maison turque mais pas visitée (verres éclats pour empêcher d'enjamber les murs)
- Même si vieille ville bien reconstruite pour effacer les stigmates de la guerre, on aperçoit plus loin encore des bâtiments comportant des impacts de balles
- petit pont
- sous vieux pont (plus crade)
- retour à la voiture
- direction Blagaj (Vrelo Buna = source de la rivière Buna)
- vent, bcp de vent (comme à Split) partout, toute la journée
- Passage de la frontière en un éclair (aucun contrôle avec les CNI) : 4 passages de frontière dans la même journée !!!
- route vers Dubrovnik : on devait prendre une route touristique indiquée sur la carte mais elle était inconnue au bataillon. Pas grave, la route côtière 8 était tout aussi bien
- Dubrovnik : plusieurs fois le tour pour trouver la rue de l'appartement. Il faut dire qu'en me laissant la responsabilité de co-pilote et avec les rues-escaliers pas différencieés des routes accessibles en voiture sur le plan, c'était pas gagné !
- Parking devant le box du proprio, en face d'escaliers
- Proprio très sympathique. Marrant dans sa façon de nous faire le tour de l'appartement (chocolats + amaretto) en précisant de fermer les portes à clef, la lumière etc...
- belle terrasse avec vue sur mer
- Grand appartement : 2 chb, 2 sdb (la + grande pour les filles), on s'y perd !!!
- Olivier n'est jamais content  : après avoir cassé la douche ce matin à Split et s'être lavé à quatre pattes, il râle car dans sa sdb perso, il n'y a pas de rideau de douche. Il râle aussi pour son matelas trop mou à son goût. Il a même comparé avec ceux de nos lits. Surnommé "Princesse au petit pois"
Déja qu'il voulait un oreiller moins gros à Plitvice
Pour la douche, je lui ai proposé d'utiliser celle dans le jardin et là, pas de pb, il pourra mettre de l'eau partout s'il le veut ;oD
- dîner grignotage
- séance cartes postales aux cinemaquizeurs et Philippe
 


Jour 11 - dimanche 26 juin :

- Réveil à 8h30 (grasse mat' quoi)
- Ptt déj sur la terrasse au soleil vue mer pour moi
- Départ à 9h15 pour la visite de la ville
- en descendant toutes les marches pour aller jusqu'à la vieille ville, on se rend compte de notre futur calvaire pour la remontée à midi
- Tour à l'office de tourisme
-Porte Pile : 2h dans les remparts
Beaucoup de monde dans la vieille ville (groupes de touristes en pagaille) Espagno;s Italiens, Français et Anglais
- Olivier a pris 3 photos de touristes. Il a vraiment la tête de l'emploi. Mais aucune trace de la touriste asiatique de Split ! ^^
Après les remparts, petit tour de reconnaissance des monuments, des boutiques et marchands de glaces italiennes
Sur la rue principale Stradun qui débute par la fontaine Onofrio, je fais tomber mes feuilles et mon plan en plein milieu. Je ne m'en rends compte que 100m plus loi dans une boutique et c'est Raphaële qui les aprerçoit au loin.
- Je tombe sur un joli collier (corail et argent) pour ma soeur.
- Place Loggia (petite fontaine Onofrio + tour de l'horloge)
- Passage devant le musée des icônes religieuses = merci Olivier. On a failli y rentrer
- à 13h, remontée de "notre" rue. Rude ascension
- Déjeûner au frais à l'appartement. Sandwichs au pâté et en dessert, les fraises achetées au marché un peu plus tôt
Malgré mes "Frotto" (marque du papier absorbant) en guise de set de table, taches de fraises sur nappe blanche en tissu de la salle à manger !
Gaston Lagaffe power !
A la fin du repas, on charrie Olivier sur son matelas. "Bien dormi au fait ? Pas trop mou le matelas ? " On lui parle de son surnom trouvé la veille, "Princesse au petit pois". Je rajoute, c'est pour ça que tu as pris des gâteaux "Princesse". Hé oui, apparemment, en Croatie, c'est plus vendeur d'appeler Princesse les biscuits Prince de Lu.
Nouvelle phrase d'Olivier du séjour. Après je vous emmerde, je vous déteste !
- Petit repos jusqu'à 15h30
J'en profite pour prendre l'appartement en photo sous toutes les coutures. Olivier ne se rend même pas compte que je le photographie sur son lit
- On se dirige vers le fort Lovrijenac (cool, encore des marches à monter !)
On était quasiment seuls à le visiter, c'était agréable. En revanche, il y avait les restes d'une fiesta de la veille
- Achat de glaces italiennes : Olivier parfum Mojito (alcoolo !), Raphaële parfum Double Kiss (choco noisette, normal) et pour moi Café
Le serveur parlait bien français et jonglait avec la glace. Il faisait sauter la boule de glace, avant de la laisser retomber dans le cornet.
Puis avant de nous tendre le cornet, il le retournait vers le bas en faisant croire que la glace allait tomber ! Quel showman !
- Dans l'artère secondaire (Prijeko), découverte d'une boutique cadeau et d'art très sympa (biscuits, alcools et liqueurs croates, jouets en bois, savons naturels...)
- Porte Ploce
- Couvent des dominicains (que le musée avec son cloître car l'église est en travaux). Joli jardin dans le cloître (orangers, bougainvilliers...) avec des pièces intéressantes - pourtant, c'est de l'art sacré ! - notamment de vieux manuscrits.
- cathédrale fermée (messe)
- Palais des recteurs déjà fermé
- Palais Sponza : 25 Kn pour voir une exposition de tableaux pas terrible alors que le mémorial en hommage aux combattants de Dubrovnik était gratuit.
Scandale : les archives n'étaient que des photocopies ou des numérisations !!!
- Eglise Saint Ignace avec son escalier baroque qui y mène. Au passage, on remarque la pancarte indiquant le bar insolite en plein air, taillé dans la roche dont parlait le Routard. C'est soi-disant le spot préféré de jeunes Croates pour exhiber leurs tablettes de chocolat avant de sauter à l'eau.
Dommage, on n'est pas allés y prendre un verre pour vérifier cette information ! ;oP
- Retour à l'appartement et nouvelle ascension des marches. J'ai le temps de remarquer qu'Olivier porte des chaussettes violettes, c'est bien ! ^^
- Arrivée à 19h à la maison, grande hésitation : aurons-nous le courage de descendre à la plage-crique aux pieds du fort Lovrijenac ? Enfin, surtout de regrimper à l'appartement après la baignade...
On se motive et hop, on enfile son maillot de bain.
Comme je remarque que le haut de la porte de la chambre d'Olivier est une vitre, je saute pour y toquer. ^^
- Descente à la plage et nage "inconsciente" jusqu'à la "haute" mer. Un peu plus et on jouait les sauveteuses en mer avec Olivier.
Après cette bonne nage, séchage rapide et remontée à la maison (x 3 dans la journée)
- Douche
- Apéro Amaretto (ou Amarillo pour Raphaële ;o))
- Dîner pâtes bolognaise : Raphaële me fait sentir moins seule en salissant elle aussi la pauvre nappe blanche (sauce bolo).
- Dessert, gâteaux "Princesse"
- La cuisine étant moins équipée qu'à Zadar ou Split, c'est la dèche : pas de sel ni parmesan. Pas d'éponge, pas assez de couverts
 
-On décide de finir la visite des monuments de Dubrovnik mercredi matin (couvent des Franciscains avec sa pharmacie, le palais des Recteurs, l'église Saint Blaise et la cathédrale), avant le retour en France. Passage aussi obligé à la boutique Medusa pour finir les achats de cadeaux/souvenirs
=> Cavtat est supprimé

- La fatigue de la journée se fait sentir. Coucher tôt pour les filles : dodo avant 22h30


=> Toujours pas d'ensablement de voiture !!! Bizarre, dernière chance à Kotor peut-être ? Il faut croire qu'Olivier nous a permis de conjurer le sort ^^
   

Jour 12 - lundi 27 juin :

Aujourd'hui, excursion au Monténégro (encore des passages de frontière !) dans les bouches de Kotor
- Départ à 8h. Raphaële conduit car Olivier est en petite forme
- On découvre en sortant de l'appartement que le voisin d'en face s'appelle Drazic !!!
- Sur la route, on croise un chien qui court sans se rabattre. Après les vélos, les chiens s'y mettent !
- Arrêt à Perast pour photographier les 2 petites îles à son large
-J'ai loupé la dernière occasion de prendre en photo une "rôtisserie" avec le cochon embroché.
- Rapide passage à la frontièr (les 3 CNI à peine regardées)
- Achat de l'écotaxe (10€) à apposer en haut à droite sur le pare-brise intérieur de la voiture
- Arrivée à 11h à Kotor. Visite de la cité médiévale. Beaucoup de touristes étrangers (cars).
- Entrée par la place d'Armes  (tour horloge + palais)
- Beaucoup de petites ruelles sympas. Dommage qu'il fasse si chaud.
- Musée maritime avec audioguide français. Enormément de choses à voir (maquettes bateaux, instruments de mesures, armes, cartes, tableaux de Jankovic essentiellement, salons meublés, costumes folkloriques de Kotor, bijoux, vases...). La visite idéale en cas de journée pluvieuse car il y a de quoi y passer des heures. L'audioguide est complet, voire trop...
- Cathédrale Saint Tryphon (juste l'extérieur)
- Petite église Saint Luc (orthodoxe) avec les icônes. Le curé veut à tout prix que Raphaële aille visiter la chapelle au fond à gauche. Raphaële et moi ressortons indemnes de cette "backroom" ;oD
- Eglise Saint Nicolas avec plein d'icônes orthodoxes.
- Balade dans les rues au hasard en furetant dans les quelques boutiques de souvenirs. Mais il n'y a pas grand chose.
- On arrive quand même à acheter en douce une carte postale pour Philippe.
- On mange sur le pouce : Olivier carque pour une pizza cut et du melon / Raphaële et moi pour un burek à la viande (sorte de tourte de feuilles de brick bien bourrative)
- Route verrs Dubrovnik en prenant cette fois-ci le bac de Lepetane à Kamenari (suis-je la seule à penser à Dragon Ball et au kaméhaméha en écrivant le nom de cette ville ? ^^). On doit, pour atteindre la ville plus au sud de Lepetane, emprunter une fort jolie petite route qui longe vraiment la côte. Raphaële a dû lutter pour laisser passer les voitures / camping-cars en sens inverse. Mais nous ne sommes pas tombés à l'eau heureusement
- La traversée en bac a été rapide
- Coup de barre dans la voiture mais au moment de vraiment m'endormir, j'entends le bruit de l'APN de Raphaële qui s'ouvre ! Loupé pour la photo !
- Passage de la frontière comique : CNI montrées, le policier douanier demande en anglais les papiers de la voiture + le permis de conduire à Raphaële. Il étudie longuement le permis de conduire, mais ça nous laissera l'occasion d'admirer ses beaux yeux verts.
- Numérisation des cartes d'identité ! pas fichés Interpol, donc il nous laisse passer. Mais il demande en anglais où on va. Comme il voit que Raphaële ne comprend pas sa question, il mime le volant en disant Dubrovnik ?
- On retrouve notre place de parking.
- Comme d'habitude, pendant qu'on fait notre compte-rendu de la journée par écrit, Olivier fait mine de dormir pour mieux écouter aux portes.
Dans la salle à manger, je remarque qu'une énoooorme sauterelle est au plafond !
- On descen vers 18h30 dans la vieille ville pour changer des euros et faire un peu de shopping
- Nouvelle tentative pour visiter la cathédrale : toujours fermée !
- Comme on est très fortes, on réussit à se débarrasser d'Olivier pendant qu'on fait notre shopping. En effet, on lui propose de faire sa dégustation de vins croates.
-On achète un timbre pour la carte secrète de Philiipe.
- On choisit la carte, ainsi qu'un cadeau pour Olivier : le préservatif à l'effigie de Dubrovnik "For hot long summer nights"
- Carte postale dans la boîte aux lettres. Il en recevra 3 !
- Devant l'échoppe de verre soufflé, j'achète avec Raphaële un support et 2 photophores pour Olivier. Coup de bol, on grapille quelques euros car le vendeur s'embrouille dans la conversion kunas/euros
- On part à la rencontre d'Olivier à la boutique Medusa près de son bar à vin
J'achète des biscuits croates et des jouets en bois pour Arthur et Morgane
Raphaële dévalise les mignonettesde liqueurs et brandy
- Olivier rentre ravi de sa dégustation
- Glace au melon pour moi
- Remontée compliquée en mangeant ma glace.
- En rentrant, la sauterelle n'est plus dans la salle à manger...
- Dîner dans le jardin. Quand j'apporte le sac contenant les cadeaux pour Olivier, je lui fais croire qu'il s'agit du dessert. Il gobe tout (quelle crédulité !)
- A la fin du repas, il ouvre les paquets et ne remarque pas tout de suit la capote.
- La grosse sauterelle est dans notre chambre, sur ma table de chevet ! Raphaële arrive facilement à la mettre dans un sac en papier. Par contre, pas facile de l'en faire sortir dans le jardin !
Pendant ce temps-là, Olivier prend sa douche. Il ne me reste plus qu'à laisser le fameux sac vide dans sa chambre et lui faire croire que la sauterelle s'en est échappée et est donc dans sa chambre... Bonne nuit Olivier !
- représailles via bataille d'oreillers



Jour 13 - mardi 28 juin :

Réveil à 7h30. Olivier pas en forme
- Départ à 8h05 pour l'excursion sur l'île de Mljet
- achat des billets bus -> port Luka Gruz
- On loupe de peu le bus et le prochain n'est qu'à 8h35
- Arrivée au port, on se dirige vers le bateau Nona Ana (GV Line) mais il est vide !!! L'homme dedans nous dit qu'il s'agit d'un autre bateau plus loin
- longue file d'attente au guichet d'achat des tickets : aurons-nous encore de la place ? Oui
108 Kn A/R
Bateau catamaran très rapide (gros rouleaux) mais pas la possibilité de monter sur le pont, à l'air. Il y a seulement des sièges en cabine. On décide de rester à l'entrée, près des bagages et sur l'escalier donnant sur le pont.
- sauf qu'entre les vapeurs d'essence et les passagers sortant du "salon" pour cloper malgré l'interdiction, c'est plus agréable assise sur l'escalier échelle en fer. Même si au bout d'un moment, ça fait mal aux fesses !
3 touristes espagnoles ont fait les yeux doux au chef de l'équipage du bateau et ont pu monter sur le pont supérieur. On a eu l'escalier pour nous toutes seules.
- Arrivée à 11h à Polace. Direction l'office de tourisme où on a voulu me faire payer une carte de l'île. La brochure gratuite n'est pas top
- Au kiosque du parc national, on achète les billets (90 Kn) incluant le bateau jusqu'à l'ile du monastère Sv Marija et la navette mini bus : Polace -> Printaniste.
- Minibus => Printaniste puis bateau (5min) jusqu'à l'île. 11h45 à 13h30
- Découverte de l'île et pique-nique
- Je n'ai pas apporté mon maillot de bain et c'est bien dommage ! Car l'eau du lac salé donne bien envie. Raphaële doit se changer et elle galère avec sa robe dos nageur. Elle me confirme que l'eau est super chaude (plus de 30°C) dans le Veliko Jezero. Pendant ce temps, Olivier fait la sieste.
- Bateau jusquà Mali Most (petit pont)
- Courte balade le long du petit lac Malo Jezeo.
- Marche jusqu'à Printaniste (1,5km)
- Randonnée jusqu'au Montokuc (point culminant de l'île de Mljet). Au début, bitume puis sentier de randonnée en montant sévèrement. Surtout à la fin quand qu'il n'y a plus d'arbres mais de la roche.
Olivier stresse qu'on n'ait pas le temps de finir la randonnée avec le bateau retour à 16h55. Il ne remarque pas les indications (pancarte de bois, directions peintes sur la roche...).
Très belle vue sur toute l'île (récompense de nos 50 minutes de grimpette au soleil) à 15h30.
Raphaële a fait l'ascension avec ses tongs ! Pour la descente, elle préfère choisir le trajet empruntant le plus de sentier bitumé et on la comprend (+ son problème de genoux).
-Olivier presse fortement le pas car il s'inquiète pour l'heure. Bizarrement, moi pas trop.
- Il se retrouve loin devant nous
- On a quand même eu une petite frayeur quand vers 16h10, on aperçoit au loin une pancarte dont on arrive à distinguer Soline. Heureusement, on est bien à Printaniste et il s'agit juste d'une direction vers un village de l'autre côté de l'île.
- On attend plusieurs navettes minibus. Notre chauffeur conduit comme un taré et moi au milieu de la banquette, je tangue à gauche puis à droite.
Qui plus est, il met la radio à fond ce qui nous permet de nous "immerger" dans les variétés musicales croates. ;oP
- Pour la traversée retour, les 3 Espganoles retrouvent leur pote qui les autorise à monter sur le pont. Deux autres gars montent sans demander l'autorisation; Et 2 filles Croates commencent par demander à un membre de l'équipage de les prendre en photo puis l'embobine et hop, sur le pont également.
- De retour au port Guz de Dubrovnik, on fait une petite pause à la pâtisserie Klara plébiscitée par le Routard. Olivier choisit un strudel à la cerise et Raphaële et moi craquons pour un kifer (feuilleté au chocolat).
- Bus retour vers la porte Pile est bondé (ouf, le trajet ne dure que 5 min).
- Olivier devait nous inviter au restaurant mais pas trop faim, même en partant de l'appartement à 21h. En plus Raphaële ne se sent pas encore bien suite à la traversée en bateau
- Ce sera juste balade dans Dubrovnik by Night (Raphaële teste son mode "scène de nuit") avec une glace à la banane.
- Nous sommes les témoins d'une dispute d'amoureux croates devant la porte Ploce. Le gars a crié et s'est écarté de la fille à l'autre bout du point. Elle lui tourne le dos, face à la mer. Lui, contrit, finit son pot de glace.
On est partis avant leur réconciliation car ils avaient l'air aussi obstinés l'un que l'autre.
- Olivier puis Raphaële tentent le jeu d'équilibre sur la pierre du couvent franciscain en face de la grande fontaine Onofrio. Raphaële a réussi haut la main le challenge !
- Olivier a compté les marches séparant le centre ville de notre appartement : 294 marches, 304 si on compte celles du café avant la rue.



Jour 14 - mercredi 29 juin :

Dernier jour
Pas de réveil pour les filles. Lever à 8h30.
On descend une dernière fois dans la vieille ville pour visiter les derniers monuments et acheter des derniers souvenirs.
Il fait un peu nuageux, pas de regret comme ça !
Visite de l'église Saint Blaise, de la cathédrale (miracle, elle est enfin ouverte), mais pas de son trésor payant.
Par contre, c'était pendant la messe.

Monastère franciscain : tarif étudiant pour tout le monde (20 Kn au lieu de 30). Appelée "Darling" par le guichetier, ça fait toujours plaisir ! ;oP
Visite du cloître, vieille pharmacie (vieux livres de préparation, parchemins, fioles et instruments d'apothicaire...)
2 traces de missiles sont visibles (bombardement de 1991)
Il y a toujours une pharmacie en activité vendant les onguents d'antant.
- Visite du Palais des recteurs : bel édifice sculpté avec de beaux escaliers de pierre.
Tableaux art sacré, vieux coffres avec des mécanismes complexes de fermeture, exposition sur l"homme de sciences Boskovic (physicien, mathématicien, archéologue, géomètre, météorologue, astronome...) avec ses ouvrages originaux (même en français) : Polyglotte, natif de Dubrovnik
Geöle du dragon, exposition photos de guerre de Dubrovnik, salon des notaires, chambre à coucher, tableaux des recteurs, petits salons avec des horloges mécaniques, les clefs des portes de la ville (Pile et Ploce), chaises à porteurs.
=> Joli musée. Olivier a même craqué pour le poster de l'exposition photos de guerre en N&B (photo bambin de dos portant 2 immenses bidons d'eau).
- Olivier et Raphaële voulaient acheter le vin blanc testé par Olivier la veille au bar à vins. Mais il est fermé pour un motif incongru : "Parti pêcher. Retour à 12h30"
- On n'attend pas et Raphaële prend 3 bouteilles de vin dans une cave à vin.
- Je prends un troisième paquet de biscuits Paprejnak à la cannelle et poivre pour le week-end du 2 juillet chez Sébastien et Stéphanie.
Raphaële craque à son tour pour un vase verre décoré plus un photophore.
- Dernière remontée des 300 marches. Raphaële galère avec ses bouteilles mais ne veut pas d'aide. Elle assume !
- Déjeûner sandwich charcuteries / chips pour liquider les restes.
- dernier bouclage des valises.
Petite sieste.
- Pendant ce temps-là, le proprio descend pour nous dire au revoir. Il nous dit de revenir chez lui et d'en parler à nos amis.
- départ de Dubrovnik avant 14h. Olivier conduit
- dernier plein d'essence
- Aucune rôtisserie sur le chemin à photographier, snif
- On rend la voiture de location "White Polo". Là, la bonne femme d'Oryx se prend pour une mécano et estime que la voiture fait un bruit bizarre quand elle démarre. Elle demande même l'avis de son collègue qui dit que non, tout est OK.
=> On a roulé 1371 km
- Check-in encore en Business Class
- Lors du contrôle des papiers d'identité, Raphaële sort son passeport pour avoir un tampon "Croatia Dubrovnik".
- Olivier est dégoûté car son passeport est dans sa valise !
Au final, Raphaële a le tampon Dubrovnik, moi Zagreb et Olivier rien du tout !
- A priori, l'avion vers Munich est tout petit.
- Duty Free : dépense des derniers kunas : Werthers' Original et des Smarties.
- Gros retard pour l'embarquement qui devait commencer à 16h25. 6 ou 7 hôtesses papotent et s'agitent mais le temps passe et aucune information.
A 16h55 (heure du décollage), toujours pas d'embarquement
A 17h15, l'embarquement commence enfin : L'avion décollera avec 45 min de retard. Heureusement qu'on a 2h30 de correspondance pour notre second vol à Munich => Paris CDG.
En fait, gros orage à Munich qui a perturbé les heureus d'arrivée à l'aéroport de Munich. Encore un coup des contrôleurs aériens !
A bord, petit sandwich sympatoche et boisson
A la sortie de l'appareil, le gosse espagnol turbulent se met à pleurer dans la navette nous menant à l'intérieur de l'aéroport.
Il a fait pipi sur lui ne pouvant plus se retenir.
Re-contrôle de sécurité
Olivier embrouille la bonne femme qui veut le faire passer plus loin
Raphaële doit ouvrir son sac car aux rayons X, son vase semble suspect.
Bonne nouvelle, j'évite la fouille au corps cette fois-ci !
Contrôle passeport : j'ai sorti mon passeport histoire de narguer Olivier si jamais j'avais un tampon d'Allemagne.
le douanier me demande d'ôter mon chapeau par un geste et "chtock".
Dans la zone d'embarquement, distributeur gratuit de boissons chaudes, merci Lufthansa !
Une gamine fait tomber tous ses M&Ms par terre. C'est joli à voir mais ni elle ni sa mère n'essaie de ramasser. Future glissade pour un quidam ? 
On recroise le gosse turbulant espagnol tout guilleret. Sa maman nous dit qu'elle lui a acheté un nouveau short.
Gros craquage à la boutique Duty Free pour des goodies Shaun le Mouton : gadget téléphone Shirley, petit Shaun en peluche magnétique et une peluche Shirley.
Dans le second avion Lufthansa, même remarque que pour le premier : jamais eu autant d'espace pour les jambes. Ils ont rognés sur l'épaisseur des fauteuils mais sur un vol aussi court, on n'a pas vu la différence.
Arrivés à Roissy, c'est la course pour tenter d'avoir le dernier RER B. Mais avec les travaux, ce sera la navette de remplacement.